Depuis sa création en 2011, la High Seas Alliance (HSA), avec ses plus de 40 membres non gouvernementaux et l'Union internationale pour la conservation de la nature, s'emploie à protéger les 50 % de la planète qu'est la haute mer. En tant que région de l'océan mondial située au-delà de la juridiction nationale, la haute mer comprend certains des écosystèmes les plus biologiquement importants, les moins protégés et les plus menacés au monde.
Notre priorité actuelle est de veiller à ce qu'une conférence intergouvernementale se tenant aux Nations Unies de 2018 à 2020 pour l'élaboration d'un nouveau traité juridiquement contraignant en vertu de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer aboutisse à une protection solide de la diversité biologique marine dans les zones au-delà de la juridiction nationale.
Actuellement, il n'existe pas de mécanismes juridiquement contraignants pour établir des aires marines protégées en dehors des mers territoriales des États, ou pour entreprendre des études d'impact sur l'environnement. Pourtant, les impacts croissants de la surpêche, du changement climatique, de l'exploitation minière des fonds marins et de la navigation continuent d'affecter négativement la biodiversité en haute mer. HSA s'efforce de garantir que les négociations du traité aboutissent à des mesures de conservation solides et efficaces qui comblent les lacunes de la gouvernance actuelle des océans.